Madame la présidente, madame la secrétaire d’État, chers collègues, nous sommes réunis ce soir pour parler des négociations climatiques, et une réflexion me vient d’emblée à l’esprit : comment ne pas faire la comparaison entre un hémicycle tout à l’heure plein à craquer lors de la réception du roi d’Espagne, même si c’est un événement politique important, et les quelques députés présents ce soir, certes représentant tous les groupes, pour un sujet essentiel qui concerne l’avenir de tous nos jeunes, l’avenir de notre pays, celui de l’Europe et du monde. Cherchez l’erreur… On voit bien toute la difficulté qui est la nôtre à aborder des sujets de long terme pour y entraîner la société et à ne pas être éblouis par les dorures du décorum.