Intervention de Jean-Jacques Candelier

Séance en hémicycle du 3 juin 2015 à 21h30
Débat sur les négociations internationales sur le climat

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

D’abord, le Fonds vert, créé en 2009 à Copenhague, est censé mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020. Comme je l’ai dit tout à l’heure, les États-Unis se sont engagés à verser 3 milliards de dollars, le Japon 1,5 milliard de dollars, le Royaume-Uni 1,1 milliard de dollars, l’Allemagne et la France 1 milliard chacun. Mais il y a de grands absents : la Chine, l’Inde, le Canada, l’Australie, l’Irlande, la Belgique et l’Union européenne. Si nous ne réglons pas ce problème, si les engagements de Copenhague ne sont pas respectés, il est illusoire de penser pouvoir aller plus loin. Quelle est la position du Gouvernement à ce sujet ?

Deuxième aspect : le sommet de Paris a pour mission de fixer les modalités de financement après 2020. Que proposera notre pays pour ce qui concerne les niveaux et les cycles d’engagements de chaque pays ?

Troisième aspect : il n’est pas d’issue sans maîtrise des flux financiers, sans leur mise à contribution, sans règles de respect environnemental et social dans la production et les échanges. L’OMC – Organisation mondiale du commerce – et l’Union européenne savent le faire, quand il s’agit d’imposer les règles de la concurrence et la loi des marchés. La France est-elle prête à engager ce combat-là, sans lequel les engagements en faveur du climat sont illusoires ? Vous avez déjà répondu partiellement à mes questions.

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