Monsieur le député, j’étais avec le Président de la République à la Martinique au moment de l’appel de Fort-de-France, lancé avec l’ensemble des chefs d’État des Caraïbes présents. Tous ces États insulaires sont menacés par le réchauffement climatique, par la montée des eaux. Vous avez raison : nous devons retrouver le chemin des deux degrés, parce que celui des quatre degrés, qui nous est annoncé aujourd’hui, entraînerait une hausse d’un mètre du niveau de la mer. Nous comprenons donc très bien la préoccupation des États insulaires, exprimée dans cet appel des Caraïbes, lancé en présence du Président de la République, François Hollande.