Cela est bien insuffisant pour considérer que cette mesure peut contribuer utilement au bon travail des parlementaires.
Après avoir supprimé notre MEC, vous aviez toutefois accepté que nous réalisions chaque année un rapport sur l’exécution budgétaire. Je m’y suis personnellement investi, en binôme avec François André puis avec Geneviève Gosselin-Fleury : nous avons produit un rapport sur l’exécution budgétaire 2011 et 2012, puis un second sur celle de 2013. Contrairement à la MEC, la réalisation de ce rapport ne nous permettait qu’un contrôle a posteriori, mais avait quand même le mérite d’exister, d’autant que, chaque année, nous ciblions quelques domaines nécessitant un suivi très attentif, tels les OPEX, la dissuasion, les bases de défense ou la cybersécurité.
Madame la présidente, pourquoi l’avez-vous purement et simplement supprimée, ce qui a pour conséquence directe de nous priver d’une image précise de la situation au 31 décembre 2014 ? Cela nous serait très utile aujourd’hui !
Nous vous avons adressé plusieurs courriers, madame la présidente, pour vous proposer de revoir le fonctionnement de la commission quant au contrôle exercé par les parlementaires. Nous restons à votre entière disposition pour échanger sur nos propositions et sommes ouverts à celles que vous voudriez bien nous soumettre.