Nous vous demandons d’engager une réflexion de fond. Nous ne voulons pas être placés devant le fait accompli, comme vous le faites aujourd’hui. Nous vous invitons solennellement à revoir votre copie !
Troisième raison, enfin, de notre vote négatif : les opérations extérieures.
Là encore, nous vous avions mis en garde il y a trois ans quant à une insuffisante prévision de crédits. Une fois encore, cet avertissement n’a pas été entendu.
Alors que vous n’avez budgété que 450 millions d’euros annuels pour les OPEX, jamais l’armée française n’a été autant sollicitée sur autant de théâtres d’opérations et sur une aussi longue durée – je vous renvoie d’ailleurs à l’excellent rapport de M. Gaymard concernant l’histoire de l’ensemble de nos OPEX depuis le début de la Ve République.