Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission, mes chers collègues, pour réussir une politique de défense, il faut réunir trois conditions.
D’abord, il faut une politique étrangère puisque nos armées ne sont que le moyen pour l’État français d’agir pour son intérêt et pour celui de son peuple au-delà des mers. Or quelle est la politique étrangère de la France aujourd’hui ? Sommes-nous prêts à rester dix, vingt ou trente ans au Mali ? Il serait plus raisonnable de travailler avec les touaregs et de les laisser résoudre les problèmes de sécurité dans la bande sahélo-saharienne. Il est vrai que la disparition de Khadafi, qui n’était bien sûr aimé de personne, a compliqué la tâche – nous le voyons avec la gestion des migrants.