Vous y avez fait référence en commission, et je voudrais qu’il n’y ait aucune ambiguïté entre nous sur ce point, puisque plusieurs intervenants, en particulier ceux qui sont plus spécialistes des questions financières, ont fait part de quelques interrogations.
Une évaluation commune a été faite par l’inspection des finances et le contrôle général des armées. Elle évalue un gain de pouvoir d’achat de 1 milliard d’euros. Ce gain de pouvoir d’achat provient pour moitié des crédits budgétaires redéployés à partir d’autres postes de dépenses du ministère, en particulier les petits équipements et les programmes d’infrastructures ou quelques programmes de fonctionnement. Pour l’autre moitié, il provient des clauses de prix des contrats majeurs.
Je souhaite que ce milliard de pouvoir d’achat supplémentaire, que j’affecte aux commandes nouvelles, puisse être évalué de manière régulière par la commission de la défense, comme le souhaite M. Audibert Troin. Ainsi, chacun pourra évaluer la mobilisation et la manière dont ce coût des facteurs et ces gains supplémentaires sont réaffectés en commandes supplémentaires, nous permettant d’être au rendez-vous des équipements que j’ai indiqués. Je voulais vous le préciser, la présidente Patricia Adam l’avait souhaité ainsi que d’autres députés, et c’est ainsi que nous procéderons.
Contrairement à ce que j’ai entendu dans certaines interventions, toutes les capacités prévues dans la loi de programmation militaire votée en décembre 2013 seront au rendez-vous dans les délais. Il n’y aura pas de manque. Je prends le rendez-vous, ce sera réalisé à la fin de l’année 2019.