Il faut être vigilant sur ce point et je tiens à vous dire, monsieur Dhuicq, que j’y veille personnellement, d’autant plus que nous consacrerons aussi, grâce aux moindres déflations, des effectifs supplémentaires à un certain nombre d’orientations, en particulier la protection de nos sites militaires, la lutte antiterroriste, le renseignement, la cyberdéfense ou encore le soutien aux exportations – comme je l’ai dit ce matin, une plus grande mobilisation est nécessaire sur cet aspect. Tant mieux si les effectifs supplémentaires sont affectés à cette capacité, mais cela ne doit pas se faire au détriment d’autres capacités ou unités.
Le deuxième risque, que plusieurs d’entre vous, sur les bancs de la majorité comme de l’opposition – cela a notamment été évoqué par M. Bui dans son rapport pour avis –, ont souligné avec tout autant de justesse, c’est de créer une armée à deux vitesses, l’une pour les interventions extérieures, l’autre pour la sécurité sur le territoire.