D’abord, le contexte international, né de la chute du mur de Berlin, du délitement de l’ancienne URSS et de ses corollaires, la recherche des fameux dividendes de la paix, a fait que nous avons, comme nombre d’États européens, diminué la part de nos dépenses rapportées au PIB consacrée à la défense.
Ensuite, les crises économiques, de plus en plus fortes, nous ont incités à consacrer prioritairement nos ressources budgétaires contraintes à la préservation de l’État providence, au détriment de l’État régalien, qui semblait moins nécessaire dans un monde apparemment relativement pacifié.
Et puis le monde a basculé dans la violence, en Afrique, au Moyen-Orient et à l’est de l’Europe.