Cet amendement vise à supprimer l’alinéa 23 du rapport annexé.
Monsieur le ministre, la crise russo-ukrainienne constitue un drame inquiétant aux portes de l’Europe : trop de morts et de blessés sont à déplorer.
Nous devons nous féliciter de l’influence de la France pour aboutir aux accords de Minsk, qui doivent être appliqués par les deux parties. Il importe que la France ne renonce pas à son rôle de médiation en militarisant excessivement son approche de la crise russo-ukrainienne.
La « politique de puissance de la Russie » visée par cet alinéa ne saurait résumer une crise complexe née, ne l’oublions pas, d’une situation insurrectionnelle à Kiev. Comme l’a souligné la présidente de la commission des affaires étrangères, les responsabilités sont partagées.
À moyen comme à long terme, la France et la Russie ont d’abord vocation à être des partenaires, et non des adversaires, et à promouvoir la coopération. Il est donc proposé de retenir dans ce document de programmation une terminologie plus conforme à cet objectif. Tel est le sens de cet amendement.