Sitôt enclenchée, cette opération a sauvé des vies. Il me semble nécessaire de le reconnaître aujourd’hui.
Quant à la façon dont la communauté internationale a géré – ou plutôt, n’a pas géré – la suite, c’est une tout autre question ! À l’été 2012, les premières élections démocratiques en Libye ont amené au pouvoir des modérés. La communauté internationale a alors abandonné la Libye à elle-même et au désordre islamiste et c’est là qu’il faut chercher des responsabilités, cher monsieur Candelier – celles de la communauté internationale et, sans doute, de l’actuel pouvoir national.