Force est de constater que l’intervention devait avoir lieu. Il y avait urgence et nous avons été nombreux, sur tous ces bancs, à la soutenir. Par ailleurs, la Libye n’était pas un État mais un système clanique et mafieux organisé autour de Khadafi et de ses proches. Dès lors, une fois la tête coupée, l’ensemble s’est effondré. L’éventuelle responsabilité de la communauté internationale – et la nôtre en particulier – résident dans l’impréparation de l’après, une fois menées les premières frappes visant à empêcher les massacres.