Il est donc urgent que la France révise sa diplomatie et sa politique étrangère dans cette région du monde et regarde les réalités en face. On peut bien évidemment faire des affaires – nous vendons d’ailleurs nos armements, et à juste titre. Il n’en demeure pas moins que nous ne devons pas avoir le nez collé sur l’immédiateté mais voir plus loin. Aujourd’hui, nous nous taisons face à un mouvement qui heurte directement nos intérêts et notre influence.