Intervention de Pierre Bocquet

Réunion du 21 mai 2015 à 10h00
Mission d'information commune sur la banque publique d'investissement, bpifrance

Pierre Bocquet :

Ils sont issus d'une enquête de la Banque de France qui a été réalisée auprès des entreprises elles-mêmes et dont il ressort que le taux de refus est limité à 2 %. Évidemment, lorsqu'un dossier n'est manifestement pas finançable, il n'est de l'intérêt ni de l'entrepreneur ni de la banque d'aller au terme de la démarche. En revanche, il est important de dialoguer avec l'entrepreneur afin d'identifier les défauts de son projet. Les banques se sont d'ailleurs engagées à expliquer les raisons de leur refus : elles veulent être de véritables partenaires de l'entreprise avec laquelle elles se sont engagées sur le long terme. Leur intérêt est en effet de faire du crédit et d'accompagner le développement de l'entreprise.

Quant aux prêts de développement de Bpifrance, qui sont perçus comme du quasi-fonds propres, ils sont extrêmement utiles et leur développement n'est pas étonnant. On connaît en effet les réticences qu'ont parfois les entreprises à ouvrir leur capital pour continuer à croître. Le fait qu'elles décident, le plus souvent conseillées par leur banque, de souscrire un prêt de développement, qui est une alternative à l'augmentation de capital, est donc une bonne chose.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion