Vous avez mentionné, mon général, l'action menée par l'armée après les inondations dramatiques, de sinistre mémoire, survenues près de Draguignan, il y a cinq ans. On ne le dira jamais assez : alors que plus rien ne fonctionnait, seule l'armée était capable d'être auprès de nos populations.
Si vous le permettez, mon général, je vous poserai trois questions rapides. Le texte prévoit que les espaces d'entraînement s'appuieront désormais sur des modalités nouvelles de soutien. Pouvez-vous préciser lesquelles ?
Vous avez évoqué le moral des hommes ; pouvez-vous nous dire en toute franchise ce qu'ils ressentent en ce qui concerne la mission Sentinelle qui va être pérennisée ? Vous n'ignorez pas qu'un débat existe sur le fait de savoir s'il ne revient pas plutôt à nos forces de sécurité nationale d'intervenir qu'aux armées.
Enfin, les 500 millions d'euros qui seront consacrés à l'entretien seront-ils suffisants si l'on songe au degré d'usure des matériels utilisés, notamment, dans la bande sahélo-saharienne ?