Nous travaillons avec les grandes banques allemandes ; pour les plus petites banques, une procédure est prévue, incluant des tests de résistance. La plupart des banques, cependant, obtiennent la qualification pour les opérations de prêt indirect.
Les grandes banques s'adressent aux entreprises pour leur proposer tel ou tel financement, en leur précisant ce qu'elles peuvent aussi obtenir via la KfW : il n'y a pas à proprement parler de limites.
Bien entendu, nous nous efforçons de contrôler nos investissements dans le temps, notamment en jouant sur les taux d'intérêt, dont les ajustements, définis chaque mois, dépendent de l'intérêt des programmes. Les taux d'intérêt sont néanmoins si bas sur le marché, en ce moment, que l'on se demande si on ne va pas en arriver des taux négatifs.
Nous avons toujours entretenu des relations avec Bpifrance, comme naguère avec OSEO : nous sommes en contact régulier avec leurs équipes qui sont très dynamiques.
Cela dit, la KfW est centrée sur l'Allemagne, et ses interventions en Europe restent limitées. Nous avons, par exemple, participé à un prêt global avec Bpifrance, et envisageons d'investir en capital-risque dans le cadre du plan Juncker. Peut-être participerons-nous encore à des prêts globaux destinés aux PME en France, ce qui suppose quelques procédures bureaucratiques. Reste que l'activité de prêt aux entreprises est la spécialité de Bpifrance, et dans une moindre mesure de la Caisse des dépôts et consignations (CDC).