Je souscris aux remarques de mes collègues, en particulier à celles de Jérôme Lambert. Les citoyens italiens et grecs ont d'ailleurs le même sentiment à propos de l'action de leur pays en Méditerranée que les citoyens français au sujet de l'opération au Mali.
Si l'on en croit la presse et le témoignage de ceux qui connaissent le terrain, les circuits qui alimentent Daesh se sont déplacés : ils passent désormais moins par la Grèce et la Turquie que par la Bulgarie. Il ne suffit donc pas de traiter la situation en Méditerranée. Travaillez-vous sur cette question ou bien relève-t-elle d'autres instances ?
Et que fait l'Union européenne pour aider les États voisins, notamment le Liban, la Jordanie et la Tunisie, qui subissent de plein fouet les drames liés à l'expansion de Daesh ou au désordre régnant en Libye ?