Monsieur le ministre, comment sera organisée la coordination entre les différentes opérations menées par l'Europe, notamment Triton et EunavforMed ? Les pays directement concernés – je pense notamment à la Tunisie et à l'Égypte – y seront-ils associés ?
Je tiens par ailleurs à souligner que les problèmes migratoires sont liés à la situation géographique du Proche et du Moyen Orient. La chute de Palmyre provoque une crise à la fois humanitaire et culturelle. Chaque jour nous apprenons que Daech y organise une véritable purge qui cible prioritairement les agents de l'État syrien ainsi que des femmes et des enfants. Quant à la mosquée-université d'Al-Azhar du Caire, elle a souligné que sauver la cité antique de Palmyre est une « bataille pour l'humanité ». Quelle est la position de l'Union européenne sur le sujet ? Alors que le Président François Hollande est intervenu sur Palmyre, je n'ai pas entendu la voix de la haute représentante Federica Mogherini et, à travers elle, celle de l'Union européenne. Qu'en pensez-vous ?
Ne conviendrait-il pas enfin de tenir compte dans le calcul de leur déficit public des efforts consentis par certains des États membres de l'Union européenne, qui, comme la France, mènent des opérations extérieures ? Ce point sera-t-il discuté ?