Monsieur le ministre, le sommet exceptionnel du 23 avril a permis de définir quatre axes.
Tripler les moyens de l'opération de surveillance Triton est une réponse à court terme : le Gouvernement porte-t-il un projet de politique migratoire au plan européen de long terme, qui viserait notamment à favoriser le développement et à mettre en place des structures d'accueil ?
Pensez-vous que la destruction des embarcations sera efficace ? Empêchera-t-elle des familles qui ont connu la guerre, la famine, la misère, voire les persécutions, de tout tenter pour émigrer sur le continent européen ?
Quelles sont les conséquences diplomatiques et géopolitiques envisageables d'une intervention militaire en Libye contre les réseaux des passeurs ?
Enfin, quand on sait qu'au Liban, une personne sur quatre est un réfugié syrien et que les réfugiés syriens sont quelque 3 millions de par le monde, pensez-vous que la répartition de 5 000 réfugiés sur le territoire européen soit à la hauteur de notre responsabilité ?