Les grandes villes rencontrent, comme les zones rurales, des difficultés à organiser la permanence des soins ambulatoires. Marseille connaît ainsi des problèmes d'organisation des gardes de médecins et de pharmaciens. J'ai rencontré récemment l'adjoint délégué au bataillon des marins-pompiers : il m'a assuré que les urgences coûtaient très cher à la ville de Marseille, du fait qu'en l'absence de réponse adaptée du médecin ou du pharmacien de garde, c'est le bataillon des marins-pompiers de Marseille qui assure régulièrement le transport des malades aux urgences qui sont, elles-mêmes, totalement embouteillées. Le système se caractérise donc à la fois par son inefficacité et son coût élevé.
Ce rapport pose les bonnes questions : il est urgent de dégager des solutions, ne serait-ce qu'en trouvant les professionnels qui seront inscrits sur le tableau de garde. L'ARS et le préfet jouent insuffisamment leur rôle. Une prise de conscience est nécessaire.