Le groupe Écologiste s'interroge : les moyens législatifs, financiers et humains de la délégation interministérielle à l'intelligence économique sont-ils à la mesure des nécessités ? L'Université et les écoles françaises peuvent-elles former assez d'individus à l'intelligence économique ? Cette discipline est-elle suffisamment enseignée, notamment dans les cursus d'économie ? Comment fédérer les entreprises et les convaincre de la nécessité de ces pratiques ? Quels sont les objectifs de vos services, madame Revel, dans les pays en développement, notamment en Asie du Sud-Est, et comment peuvent-ils intervenir ? Je pense en particulier à la Birmanie, pays au riche potentiel, où les entreprises françaises qui veulent s'installer se heurtent à des difficultés. Comment redonner une place à l'intelligence économique dans le traité d'accord économique et commercial global entre le Canada et l'Union européenne et dans le projet de partenariat transatlantique de commerce et d'investissement entre l'Union européenne et les États-Unis ? Singulièrement, que penser du rôle que certaines des parties voudraient allouer aux tribunaux arbitraux dans le règlement des litiges ?