Le président Brottes l'a souligné, certains pays ne se privent pas de protéger le secret des affaires, et parfois de tricher. Cela étant, dans bien des pays européens, on ne peut se prévaloir de la protection qu'apporte aux États-Unis le premier amendement de la Constitution, qui interdit de limiter la liberté de la presse. Aussi, les préoccupations exprimées par des journalistes et les représentants des travailleurs ne peuvent être balayés d'un revers de main comme vous l'avez fait, madame Revel, dans une interview où vous sembliez les accuser d'être manipulés par quelques lobbies étrangers. Pour assurer le secret des affaires, nous aurions tout intérêt à convaincre la presse et les représentants des salariés du bien-fondé des dispositions prévues dans le projet de directive, dont l'examen par le Parlement européen n'est pas très bien engagé.