M.François Brottes présidant ce matin la commission mixte paritaire qui examine au Sénat le projet de loi sur la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques, il ne pourra assister à nos travaux et vous prie d'excuser son absence.
Je remercie nos invités d'avoir répondu à notre invitation. L'industrie du luxe, soutenue par le tourisme, est à contre-courant de la crise. Dans ce secteur très varié – arts de la table, décoration, vêtements, boissons spriritueuses, parfums, bijoux, maroquinerie, confiserie –, la France arrive en tête. Elle possède trois acteurs au sein du top 10, où le groupe LVMH, avec un chiffre d'affaires de 21 milliards d'euros, occupe la première place.
Le tissu d'entreprises artisanales, qui fournit de grandes maisons de luxe, conserve une bonne santé économique et ne souffre pas des délocalisations. Le secteur du luxe résiste à la crise grâce à la demande des pays émergents, qui soutient la consommation : en France, les touristes chinois et russes sont à l'origine de la moitié des ventes de biens de luxe. Les principales entreprises de luxe françaises ont enregistré ces dernières années une croissance à deux chiffres et leurs produits s'exportent de mieux en mieux.