Certes, mais elle a été conduite par qui nous savons.
Nous subissons aujourd’hui les effets de cet éclatement, et c’est précisément ce qui nous conduit aux OPEX au Mali et en Centrafrique. Vous auriez pu y penser lorsque vous parliez de la mauvaise position de la France !
Par ailleurs, c’est bien la majorité précédente qui a négocié le TSCG dans un paysage où elle ne s’était donné aucune visibilité pour fixer des indicateurs de redressement à la France, notamment en matière de compétitivité. Elle s’est bornée à baisser la tête devant l’Europe, prenant tout ce qu’il y avait de punitif et ne réfléchissant pas à ce que serait la compétitivité de demain. La majorité actuelle, elle, a fait cet effort. C’est pourquoi je ne crois pas que la France soit moins crédible aujourd’hui pour demander un assouplissement des règles européennes, ne fût-ce que par la voie d’un assouplissement des recommandations de la Commission – c’est ce que regrette M. Sansu – et non par une renégociation du TSCG, qu’elle ne l’était au moment de la négociation dudit traité.