Monsieur le président, madame la rapporteure, mesdames et messieurs les députés, je me contenterai de revenir sur les critiques formulées au sujet de la crédibilité de nos engagements européens.
La discussion sur le traitement des dépenses de défense dans le calcul des déficits n’est pas propre à la France : un nombre croissant de nos partenaires se pose des questions à ce sujet. Aussi aurais-je aimé que l’on fasse l’économie, dans ce débat utile, de certaines attaques simplificatrices. Au reste, j’ai apprécié l’intervention de M. Richard qui, au nom de l’Union des démocrates et indépendants, évoquait comme Mme la rapporteure ces déficits publics dus, nous disait-il, à une mauvaise gestion depuis de nombreuses années.
Vous qui souteniez les gouvernements de l’époque, monsieur Mariani, vous ne devriez pas avoir la mémoire si courte ! Nous débattons, je le rappelle, des formes que peut prendre la solidarité européenne en matière de défense, et ce sujet important mérite nettement mieux que cette critique politicienne.
En général, nous sommes d’accord. J’ai fréquenté, avec vous, d’autres assemblées, et nos clivages, sur ce sujet, se trouvaient gommés. Aujourd’hui, alors que vous êtes porte-parole des Républicains, ce n’est malheureusement pas le cas.
Cette discussion sur les modalités de calcul du déficit de la dépense publique ne remet pas en cause la dynamique du rétablissement des comptes publics, qui sera poursuivi par le Gouvernement conformément au programme de stabilité 2015-2018.