Il est notable que, si les États-Unis ont inventé la discrimination positive ou affirmative action, ils ne l'ont pas étendue à la sphère politique. Il me semble même qu'il n'en a jamais été question, car le problème de la représentativité y est traité par le biais du redécoupage des circonscriptions : ce sont les juges de la Cour suprême qui déterminent si les circonscriptions proposées par les parlementaires contreviennent ou pas au principe d'égalité. Alors que la France a une propension à s'emparer d'idées et à les rigidifier, les États-Unis sont plus souples en la matière et n'admettent en aucun cas le principe selon lequel la représentation serait un reflet des catégories sociales.
Sans doute mon discours est-il proprement français mais il m'a semblé que c'était vous qui aviez choisi ce thème de discussion. Que cet objet vous préoccupe doit bien avoir une signification…