L'armée connaît actuellement un sentiment de désespérance. J'ai fait mes études au Prytanée militaire au moment de la guerre d'Algérie, du putsch d'Alger et de la purge qui s'en est suivie ; je me souviens qu'il a fallu des années pour que notre armée se remette de cette suite d'événements. Il ne serait pas très motivant pour elle d'avoir pour seule perspective la réduction de ses effectifs.