Eh oui, cela va mal finir ! C’est ce que l’on appelle, en rhétorique, une captatio benevolentiae – mais je crains de ne pas réussir à capter votre bienveillance. Vous avez en effet refusé absolument tous nos amendements. Nous avons pourtant travaillé pour vous proposer une rédaction équilibrée ; nous avons pourtant essayé d’apporter des solutions aux problèmes ; mais vous n’avez pas accepté un seul de nos amendements. Cela, monsieur le rapporteur, madame la ministre, c’est une faute : ce n’est pas ainsi que se conçoit le travail parlementaire. Ce n’est pas là un travail parlementaire équilibré, ni même républicain (Exclamations sur quelques bancs du groupe SRC) – j’entends que cet adjectif déclenche, dans vos rangs, la bronca habituelle.
Ce n’est pas ainsi que notre assemblée devrait travailler. C’est peu dire que l’examen de ce texte nous a déçus : nous ressentons une grande amertume de ce que vous n’ayez même pas pris le temps de considérer tout le travail que nous avons accompli.