Cette réforme tend à mobiliser la société contre cette inégalité qui frappe et stigmatise un trop grand nombre de nos concitoyens du fait de leurs origines, de leur couleur, de leur sexe, de leur orientation sexuelle réelle ou présumée ou de leur handicap. En un mot, ce sera une loi pour le peuple et par le peuple, qui revendique non seulement l’égalité des droits mais encore sa traduction concrète et au quotidien. Je rappelle d’ailleurs que les vingt motifs de discrimination inscrits dans le droit de la République sont répréhensibles au pénal.
Les deux précédents présidents de la République s’étaient engagés en faveur de l’action de groupe, et je salue le soutien des députés écologistes, communistes, citoyens et républicaines.