Monsieur le député, je vous prie tout d’abord d’excuser Jean-Marc Todeschini, le secrétaire d’État aux anciens combattants, qui préside en ce moment même les cérémonies commémoratives d’Oradour-sur-Glane.
Monsieur le député, je vous remercie de votre question. Le Gouvernement partage vos réflexions et vos préconisations. S’agissant du rapport de la Cour des comptes sur l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre, auquel vous avez fait référence, je précise qu’il n’en est qu’à la phase consultative et contradictoire. Ce document a donc un caractère provisoire. Pour vous comme pour le Gouvernement, il convient d’attendre le rapport définitif avant de se prononcer définitivement à son sujet.
Je veux cependant, comme vous, réaffirmer le rôle essentiel de l’ONAC, qui est un acteur majeur de la vie du monde combattant. L’Office a subi de nombreuses restructurations, comme vous le savez, et est devenu l’ultime entité administrative de référence et d’écoute pour le monde combattant. Il joue pour ce dernier un rôle essentiel de soutien et d’accompagnement – essentiel, surtout, en termes de proximité. Il concerne une population importante, d’environ 3 millions de personnes : anciens combattants, victimes de guerre, pupilles de la nation, blessés, invalides, harkis et leurs familles. Il doit être capable de les accompagner au plus près de leur résidence, au plus près de leur domicile. L’ONAC a une fonction de proximité majeure, et c’est dans cet esprit qu’un contrat d’objectifs a été conclu entre sa directrice générale, le ministère de la défense et le secrétariat d’État aux anciens combattants.
Le secrétaire d’État ne manquera pas de partager avec vous les conclusions du rapport définitif, mais nous sommes tout à fait en confiance avec l’Office national des anciens combattants.