Je vous remercie, monsieur le président, pour les éclaircissements que vous nous apportez sur la situation et les projets de restructuration du groupe Sanofi.
L'industrie pharmaceutique n'échappe pas à la problématique de la compétitivité, qui touche aujourd'hui l'ensemble de nos secteurs industriels. Elle doit en outre faire face à une double contrainte. La première tient à la « révolution scientifique » du médicament. Nous devons désormais prendre en considération ce qui se fait dans d'autres entreprises ou sur d'autres continents. Dans ma circonscription, certains de vos concurrents ont eux aussi fermé des centres de recherche. Quelles sont, selon vous, les mesures que les pouvoirs publics pourraient proposer pour accompagner l'industrie pharmaceutique et conserver en France ce fleuron de notre économie ?
À côté de la pression scientifique et de la pression économique qui s'exercent sur le secteur, n'ayons pas peur de parler aussi de pression fiscale – en reconnaissant que tous les gouvernements y ont contribué. Depuis un certain nombre d'années, ce secteur fait l'objet d'un véritable harcèlement. Or, nous avons besoin d'une industrie pharmaceutique forte sur notre territoire. Il y va de la santé de nos concitoyens et de la renommée de la recherche scientifique française.
Pouvez-vous nous garantir que le projet d'adaptation de vos effectifs en France à l'horizon 2015 est exclusivement fondé sur le volontariat, et permettra d'accompagner l'ensemble des salariés – ceux qui choisissent d'être mutés sur un autre site de recherche ou de production comme ceux qui souhaiteront donner corps à d'autres projets professionnels ou personnels ?