Intervention de Christophe Borgel

Réunion du 5 décembre 2012 à 16h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Borgel :

Élu de Haute-Garonne où est situé votre site toulousain, je m'associe aux questions portant sur le bilan du plan précédent, la production des vaccins et le caractère volontaire des départs. Que ferez-vous si le nombre des volontaires est inférieur à vos prévisions ?

Vous avez évoqué le regroupement de l'infectiologie, à Lyon pour l'essentiel, au prétexte qu'il serait bénéfique de concentrer en un même lieu les activités de recherche de plusieurs acteurs, publics et privés, dont l'Institut de recherche technologique (IRT) de Lyon. Au-delà du discours théorique, quelle est la situation et quels sont vos projets en matière de collaboration avec cet institut ? Nous avons besoin d'éléments concrets, car ce regroupement amènerait les salariés concernés à s'arracher non seulement à leur lieu de travail, mais aussi à leur lieu de vie.

Tout comme le Gouvernement, vous renvoyez l'avenir du site de Toulouse aux conclusions de la mission interministérielle. Si pour des raisons de droit social, on ne peut évoquer les détails de votre projet, pourquoi êtes-vous passés d'un extrême à l'autre : bon à jeter hier, le site devrait aujourd'hui garder sa vocation scientifique et technique ? Ce changement de discours – que je salue –, est-il sincère ?

Notre collègue, Jérôme Guedj, propose d'utiliser le crédit d'impôt compétitivité emploi pour surseoir aux départs, mais l'on pourrait également songer à une autre utilisation. Vous dites vouloir maintenir les activités de recherche en France ; mais embauchez-vous des postdoctorants ? Le crédit d'impôt pourrait servir à un effort particulier en cette matière, contribuant à créer des liens avec la recherche publique.

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