Quand on établit un contrat à l'export, de nombreux clients nous demandent des contrats fermes et non révisables. En concertation avec Bercy, nous calculons l'évolution des prix de la matière première, de l'augmentation de nos salariés sur quatre, cinq ou six ans en intégrant un coefficient de risque : il faut éviter qu'une entreprise se retrouve déficitaire à cause de mauvaises prévisions. De nombreuses formules sont envisageables avec nos clients : révisable, avec coefficient de risque intégré, plafonnée ou pas. Reste que je ne sais pas comment on parvient au gain de un milliard d'euros évoqué.