Je souscris entièrement à ce que vient de souligner Éric Trappier : il faut voir loin, et la cyberdéfense en est le meilleur exemple. La semaine dernière, j'ai alerté les technologues de DCNS réunis en convention sur le fait que lorsque la FTI que nous allons lancer sera à mi-vie, en 2038-2040, nous en serons à la 10 G avec probablement 20 téra adresses IP ! Il est fondamental qu'en matière de cybersécurité, de cyberdéfense et de cyber-offensive nous n'ayons pas un train de retard ! Si nous ratons le train de la FTI à cet égard nous prendrons trente ans de retard. C'est pourquoi, s'il nous faut, par le biais d'exportations en volume suffisant, maintenir notre compétitivité, il importe également de lever le nez de l'obstacle et, avec les états-majors, la DGA et les universités si nécessaire, voir loin, c'est-à-dire à au moins vingt ans, c'est-à-dire la moitié de la durée de vie de nos matériels.