Vous avez été nombreux à nous demander comment on peut parler de volontariat lorsqu'un poste est supprimé. Mais ce n'est pas dans cet ordre que les choses se déroulent dans le plan de restructuration prévu. Nous n'annonçons pas à un collaborateur que son poste est supprimé, pour lui demander ensuite s'il est volontaire pour une préretraite, un départ volontaire ou une mobilité. Nous lui demandons d'abord s'il est volontaire pour une mobilité ou un départ, et s'il l'est, nous pouvons procéder à la suppression du poste. Mais si un comptable de Tours n'est pas intéressé par une mobilité en région parisienne, il continuera à exercer son métier sur son lieu de travail actuel.
C'est pourquoi, dans les trois recours qui ont été formés contre notre plan, le juge n'a pas satisfait les demandes des comités centraux d'entreprise – qui s'appliqueraient à un plan de sauvegarde de l'emploi –, considérant que le plan était bien basé sur un véritable volontariat. Nous comptons sur sa durée et sur les mesures d'accompagnement pour arriver petit à petit à l'objectif que nous nous sommes fixé, tout en sachant que nous n'atteindrons pas forcément l'organisation exacte souhaitée.