La question des rythmes scolaires ne saurait être dissociée de celle de l'échec scolaire. Ce qui fatigue l'enfant, c'est l'échec, non le travail scolaire. C'est pourquoi nous devons nous inspirer de la façon dont le système anglo-saxon s'efforce de placer l'enfant en situation de réussite. Les logiciels pédagogiques qu'on trouve dans le commerce obéissent à la même logique : il s'agit de donner à l'enfant confiance en lui, en évitant de sanctionner ses erreurs et en l'encourageant plutôt à réessayer.
Quand on parle de l'école, on évoque également très souvent le modèle scandinave. Mais celui-ci va bien au-delà des augmentations de postes auxquelles vous songez. C'est d'une réforme en profondeur que nous avons besoin. Le constat a été dressé : quand allons-nous passer aux actes ?