Comme beaucoup de collègues des territoires ruraux, je me bats à chaque rentrée dans ma circonscription pour maintenir la scolarisation dès deux ans parce qu'elle est bénéfique pour les enfants, pour leurs parents et pour le dynamisme de nos villages. Mais il reste également beaucoup à faire pour améliorer l'accueil des enfants handicapés, dont les parents ont encore trop souvent le sentiment d'être abandonnés à leur sort.
Quant aux postes RASED, ils ont très souvent servi de variables d'ajustement au précédent gouvernement.
Il me semble enfin que, face à la forte recrudescence de l'intolérance et de la peur des autres dans nos zones rurales, dont témoigne la banalisation du vote extrême, il faudrait renforcer la place de l'instruction civique dans les programmes scolaires pour permettre à chaque enfant de devenir un citoyen responsable, ouvert aux autres et à la différence.