Les mineurs partis en Syrie connus de la PJJ sont au nombre de deux. Il s'agit d'un phénomène de société : ceux qui partent sont des jeunes gens qui ne donnaient aucun signe de décrochage, et leurs familles tombent des nues. La maîtrise de l'Internet est une question qui dépasse très largement la PJJ ; il s'agit de savoir, d'une manière générale, comment mieux protéger nos enfants de ces influences radicales en libre accès mais aussi d'autres formes de violence auxquelles ils ont accès par ce biais très tôt, tout seuls et dans toutes les familles. La PJJ peut améliorer ses modes d'intervention et ses méthodes, et je serai toujours favorable à l'allocation de moyens supplémentaires car nous en avons effectivement besoin. Mais nous travaillons sur la transgression et sur la rupture ; il existe d'autres lieux d'accueil des jeunes où l'on est peut-être plus naïf sur ces questions.