Nous ne bénéficions d'aucuns crédits publics.
Vos questions au sujet de la Syrie sont pertinentes puisque les services français, comme d'autres, sont aujourd'hui « aveugles » sur le théâtre d'opérations. Nous n'avons plus de coopération, officiellement en tout cas, avec les services syriens. Sans doute peut-on supposer, ou espérer, que des contacts informels et personnels demeurent, car ils ont une grande connaissance des réseaux combattus et des mentors qui en constituent l'ossature : d'anciens djihadistes renommés ayant précédemment combattu avec Al-Qaïda, parfois détenus et susceptibles de fournir des indications précises sur les relations entre les différents groupes et leur interaction avec les djihadistes étrangers.