Le taux d'accueil des enfants de moins de trois ans s'est effondré, passant de 34 % à 12 % en dix ans. En Seine-Saint-Denis, il est même tombé à 1 % ! Ce recul a renforcé les inégalités en aggravant les difficultés rencontrées par les familles défavorisées, plus particulièrement les familles monoparentales. Ne pourrait-on améliorer la situation en travaillant sur l'articulation entre les écoles maternelles et les services d'accueil de la petite enfance assurés par des collectivités, par des associations, voire par des entreprises ?
Vous avez évoqué l'association des familles à la vie scolaire : l'instauration de nouveaux rythmes de l'enfant permettra-t-elle de faire une place à des rencontres informelles entre parents et enseignants, sachant que le samedi matin en était le moment privilégié ?