Le renseignement pénitentiaire alerte de plus en plus souvent la DGSI sur le fait que des délinquants de droit commun se sont radicalisés, qu'ils vont sortir et qu'il serait bon de les suivre en renseignement. Mais nous n'avons aucun moyen de lancer une enquête judiciaire sur une personne qui vient de sortir d'une maison d'arrêt au motif qu'elle s'y est radicalisée – pour judiciariser, il faut un minimum d'éléments ! Dans certains cas, c'est grâce au renseignement pénitentiaire que nous avons eu assez d'éléments pour judiciariser. C'est pourquoi ses moyens, clairement insuffisants, doivent être renforcés.