M. Marzouki a décidé de faire des concessions et a intégré les islamistes dans le jeu politique, afin que ce dernier les amène à effectuer des compromis, cette dynamique devant nourrir la déradicalisation. Les statuts du parti communiste français (PCF) prévoyaient, jusqu'en 1977, l'instauration de la dictature du prolétariat. Associer des partis révolutionnaires à la vie institutionnelle permet d'obtenir une atténuation du contenu extrémiste de leur discours, et l'expérience récente des islamistes tunisiens le prouve dans une certaine mesure.