M. Moussa Khedimellah a étudié le mouvement Tabligh qui présente de nombreux points communs avec le salafisme. D'origine indo-pakistanaise et reposant sur la prédication, le Tabligh a connu son âge d'or dans les années quatre-vingt-dix et deux mille au cours desquelles une large partie de la jeunesse musulmane réislamisée s'est inscrite dans cette tendance. Il a constaté que les quartiers où l'implantation du Tabligh était forte connaissaient la paix et retrouvaient un équilibre. Les représentants de ce mouvement peuvent donc jouer un rôle pour détourner des individus de la délinquance, celle-ci n'étant pas conforme aux préceptes de l'islam.