La création de la présente commission d'enquête a été demandée au mois de septembre dernier après le retour controversé, en tout cas difficile, de trois djihadistes passés par la Turquie et qui, attendus à Paris, ont en fait atterri à Marseille – vous devez vous en souvenir.
Son champ de travail a été élargi, malheureusement, depuis ce qui s'est passé les 7, 8 et 9 janvier. Nous clôturerons nos auditions dans un peu plus d'un mois pour rendre un rapport fin mai. Il est bien entendu essentiel pour nous que vous participiez à l'élaboration des propositions que nous serons amenés à formuler.
Nous ne souhaitons pas que la commission s'érige en censeur, en donneur de leçons ou encore qu'elle se transforme en outil d'investigation.
Je vous rappelle que cette table ronde se réunit à huis clos. Si, donc, elle n'est pas ouverte à la presse, elle fera néanmoins l'objet d'un compte rendu qui vous sera préalablement soumis et qui sera publié.
L'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées dans le cadre d'une commission d'enquête de déposer sous serment. Elles doivent jurer de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Je vous invite donc à lever la main droite et à dire : « Je le jure ».