En ce qui concerne l'administration pénitentiaire, nous sommes dépendants des magistrats qui sont eux-mêmes assez débordés. Nous n'avons pas d'accès au fichier de l'administration pénitentiaire, alors que cela pourrait nous aider dans le cadre de nos recherches. Dans le cas de Charlie Hebdo, dont j'ai géré une partie du dossier pour la DGSI, on nous a demandé d'analyser l'environnement des frères Kouachi, ce qui impliquait de retracer leur passé carcéral. En n'ayant pas accès au fichier de l'administration pénitentiaire, je vous laisse imaginer la difficulté : les quelques fonctionnaires pénitentiaires qui géraient ledit fichier étaient harcelés de demandes venant de différents services de police.