Sans doute me suis-je mal exprimé, madame Bechtel. Je n'ai pas voulu dire que le bureau de renseignement pénitentiaire s'était densifié en 2012 mais que c'était à cette date qu'il avait surgi sur la place publique puisqu'à l'occasion de l'affaire Merah, la question de la radicalisation en prison avait été évoquée pour la première fois. Le bureau de renseignement pénitentiaire, né en 2003, a grandi au fil des années. La première grille de détection a été mise au point en 2005 puis a fait l'objet d'une rénovation en 2010.