En France, le licenciement d'un cadre coûte six à neuf mois de son salaire alors que, en Allemagne, le coût, fixe et donc connu à l'avance, est de quatre ou cinq mois. L'activité s'est contractée en 2008 et en 2009 : dans mon entreprise, nous avons dû procéder à des licenciements – ce qui n'est jamais agréable –, notamment parce que les syndicats du secteur ont refusé le chômage partiel qui n'a mis que quinze jours à être mis en place en Allemagne. Dans ce pays, les entreprises ont pu conserver leur taux de marge, leurs collaborateurs – l'État ayant compensé une partie de leur manque à gagner – et ont ainsi pu profiter immédiatement de la reprise en 2010, ce qui n'a pas été notre cas.