J'ajoute que le niveau d'exigence pour les formations est très important : je me répète, mais il est possible de pratiquer un islam très radical sans devenir dangereux pour la société. Tout cela est bien difficile à définir pour les personnels de surveillance que nous sommes.
Quant au renseignement, il est déjà de qualité dans l'administration pénitentiaire, comme l'a montré notamment l'affaire Nemmouche. Mais il vaudrait mieux prévenir que guérir : alerter que telle ou telle personne s'est radicalisée en prison, c'est une chose, mais il serait encore mieux d'éviter qu'elle ne se radicalise.
Qu'il y ait des personnels dans l'administration pénitentiaire qui pratiquent l'islam, c'est un fait ; si quelques-uns se sont radicalisés, c'est un phénomène marginal. Nous n'avons pas de difficultés majeures à signaler dans le vivre-ensemble des personnels de surveillance.