Dalil Boubakeur, président du Conseil français du culte musulman :
, ce sont les ancêtres, c'est-à-dire les tenants de certains archaïsmes, d'une certaine vision de l'islam des origines. Il faut leur rester défavorable, car ils sont véritablement malfaisants.
Dans quelle mesure alors un musulman qui refuse l'islam des origines, et finalement le sens littéral du coran, peut-il être encore considéré comme musulman ? On ne peut nier que les salafistes ont jeu facile avec les musulmans, car il leur suffit de produire tel ou tel verset du coran pour justifier leur parole, ce qui est beaucoup plus difficile pour les "modérés". Quant à l'Etat, il est également bien obligé de s'en tenir au sens littéral du coran, sinon il rentre dans un jeu d'interprétation que lui interdit la laïcité. L'islam en général est bel et bien piégé par l'islam des origines, de quel point où l'on se place.
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Le 28/09/2015 à 13:16, laïc a dit :
Dans quelle mesure alors un musulman qui refuse l'islam des origines, et finalement le sens littéral du coran, peut-il être encore considéré comme musulman ? On ne peut nier que les salafistes ont jeu facile avec les musulmans, car il leur suffit de produire tel ou tel verset du coran pour justifier leur parole, ce qui est beaucoup plus difficile pour les "modérés". Quant à l'Etat, il est également bien obligé de s'en tenir au sens littéral du coran, sinon il rentre dans un jeu d'interprétation que lui interdit la laïcité. L'islam en général est bel et bien piégé par l'islam des origines, de quel point où l'on se place.
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