Quand vous définissez le djihad par l'effort, vous vous adonnez à une interprétation. Le fondamentalisme a toujours existé dans l'islam et les quatorze siècles de son histoire sont marqués par un retour à la lecture fondamentale. On a toujours accusé les rénovateurs comme Averroès et Avicenne de s'éloigner du Coran.
Le fondamentaliste ne cherche pas le pouvoir politique, mais souhaite que la société applique les fondements de l'islam. Dans ce cadre, la démocratie peut exister, comme en Iran.
Les salafistes piétistes condamnent le djihadisme, mais cinq écoles composent le salafisme, du piétisme au djihadisme. Ces différentes obédiences ne cessent de s'excommunier au nom de leur propre religion. Il existe aujourd'hui presque autant d'islams que de musulmans ; des imams seront républicains quand d'autres s'autoproclameront investis d'une charge.
Le 25/09/2015 à 14:26, laïc a dit :
"Le fondamentaliste ne cherche pas le pouvoir politique, mais souhaite que la société applique les fondements de l'islam. Dans ce cadre, la démocratie peut exister, comme en Iran."
Je ne vois pas comment on peut souhaiter que la société applique les fondements de l'islam sans espérer prendre le pouvoir politique. L'islam est une région politique, son but est la prise du pouvoir temporel pour mieux appliquer les ordres "divins", le coran ne s'en cache pas. Et tant que les partis laïcs ne seront pas autorisés en Iran, on ne pourra pas parler de "démocratie" en ce pays.
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